Mes Reines de coeur
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Clothilde (465-545)
Clotilde fut une princesse burgonde, fils du roi Childeric II. Sa date de naissance se situe vers 465-475.
Après l’assassinat de ses parents par Gondebaud, Clotilde et sa soeur Croma ont été condamnées à l’exil. Mais Croma est devenue nonne et Clotilde présente à la cour de Gondebaud, fut remarquée par des ambassadeurs francs qui en parlèrent à Clovis. Ce dernier la demanda en mariage. Le mariage fut célébré à Soissons vers 493.
Elle aurait exercé une influence importante pour amener Clovis au baptême. Elle même avait reçu une éducation soignée et très chrétienne auprès de la reine Chrétienne. Elle a pris l’initiative de faire baptiser ses deux premiers fils sans l’avis de son époux. Le premier est mort peu après son baptême. Elle a eu d’autres enfants : trois fils et une fille tous baptisés. Après sa victoire de Vouillé sur les Wisigoths en 507, le roi Clovis fit de Paris sa capitale.
A la mort de Clovis en 511, Clotilde se retira à St Martin de Tours, mais continuera d’exercer une grande influence sur ses fils. Femme politique, elle les amena à monter une expédition contre les fils de Gandebaud pour venger la mort de ses parents. Elle ne put sauver qu’un seul de ses fils. Elle poussa Childebert le rescapé, à attaquer le mari de sa fille Clotilde au prétexte qu’il la maltraitait.
Très pieuse, la reine fit ériger un monastère aux Andelys, agrandir St Pierre de Reims, reconstruire les Saints Apôtres de Rouen et fut associée à la construction à Paris du monastère des Saints Apôtres devenu plus tard l’abbaye Sainte Geneviève.
Elle termina sa vie très pieusement auprès du tombeau de Saint Martin à Tours où elle mourut le 3 juin 545. Elle fut enterrée à Paris aux côtés de son époux dans le monastère des Saints Apôtres qu’elle avait contribué à fonder.
Après l’assassinat de ses parents par Gondebaud, Clotilde et sa soeur Croma ont été condamnées à l’exil. Mais Croma est devenue nonne et Clotilde présente à la cour de Gondebaud, fut remarquée par des ambassadeurs francs qui en parlèrent à Clovis. Ce dernier la demanda en mariage. Le mariage fut célébré à Soissons vers 493.
Elle aurait exercé une influence importante pour amener Clovis au baptême. Elle même avait reçu une éducation soignée et très chrétienne auprès de la reine Chrétienne. Elle a pris l’initiative de faire baptiser ses deux premiers fils sans l’avis de son époux. Le premier est mort peu après son baptême. Elle a eu d’autres enfants : trois fils et une fille tous baptisés. Après sa victoire de Vouillé sur les Wisigoths en 507, le roi Clovis fit de Paris sa capitale.
A la mort de Clovis en 511, Clotilde se retira à St Martin de Tours, mais continuera d’exercer une grande influence sur ses fils. Femme politique, elle les amena à monter une expédition contre les fils de Gandebaud pour venger la mort de ses parents. Elle ne put sauver qu’un seul de ses fils. Elle poussa Childebert le rescapé, à attaquer le mari de sa fille Clotilde au prétexte qu’il la maltraitait.
Très pieuse, la reine fit ériger un monastère aux Andelys, agrandir St Pierre de Reims, reconstruire les Saints Apôtres de Rouen et fut associée à la construction à Paris du monastère des Saints Apôtres devenu plus tard l’abbaye Sainte Geneviève.
Elle termina sa vie très pieusement auprès du tombeau de Saint Martin à Tours où elle mourut le 3 juin 545. Elle fut enterrée à Paris aux côtés de son époux dans le monastère des Saints Apôtres qu’elle avait contribué à fonder.
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Alienor d'Aquitaine (1122-1204)
Née vers 1122, la duchesse d’Aquitaine est la fille du roi Guillaume X. Elle a reçu une éducation soignée d’une femme noble à la Cour d’Aquitaine, une des plus raffinées du XVème siècle où est né l’amour courtois. Elle a appris le latin, la musique et la littérature mais aussi la chasse et l’équitation.
Elle a épousé l’héritier du roi de France, futur Louis VII mais elle est restée duchesse d’Aquitaine.
Très belle, mais froide et réservée, d’esprit libre et enjoué, Aliénor déplait à la Cour. Ses goûts luxueux étonnent, les troubadours qu’elle fait venir ne plaisent pas toujours. Deux filles Marie et Alix sont nées de ce mariage. En 1147, Louis VII annonce qu’il participera à la deuxième croisade avec son épouse. Cette dernière emmène avec elle le troubadour Jaufré Rudel et tout une suite.
Au cours du voyage, de nombreuses causes de discorde naissent entre les époux. Suite à l’infidélité supposée d’Aliénor avec son oncle Raymond de Poitiers, prince d’Antioche, c’est la rupture. Le mariage est finalement annulé pour cause de consanguinité.
Huit semaines après l’annulation de ce premier mariage, Aliénor épouse le futur roi d’Angleterre Henri II, de dix ans son cadet. Ils sont couronnés roi et reine d’Angleterre-en treize ans, elle donne cinq fils à son époux.
Elle s’est établie à Poitiers ne supportant plus les infidélités répétées de son mari. Elle a créé la Cour d’Amour. On lui a longtemps attribué un rôle important de mécène auprès des troubadours. En 1162, Aliénor commande les travaux d’une nouvelle cathédrale à Poitiers.
En 1173, elle trame un complot avec ses fils contre son mari Richard mais elle est capturée par les soldats de ce dernier et emprisonnée pendant 15 ans à Chinon, puis à Salisbury et dans plusieurs châteaux anglais. Henri tente sans succès de faire dissoudre le mariage. Puis il la fait revenir sur le continent afin qu’elle ramène à la raison leur fils Richard Coeur de Lion qui prépare une révolte.
Elle commence alors à exercer vraiment le pouvoir. Elle a dépensé beaucoup d’énergie à maintenir intact le royaume des Plantagenêt.
Après la mort d’Henri II, elle est libérée par l’ordre du nouveau roi, son fils Richard. Elle gouverne en son nom lorsqu’il part en croisade. Sur le chemin du retour, il est capturé en Autriche et Aliénor rassemble l’énorme rançon qu’elle apporte elle-même à Mayence.
Puis elle se retire à l’abbaye de Fontevraud. Richard, blessé au siège de Charles meurt et elle prend parti pour son dernier fils Jean auquel elle fait prêter serment pour son duché d’Aquitaine. Elle se rend en Espagne d’où elle ramène Blanche de Castille qui épousera Philippe de France et qui sera la mère de Saint Louis. Aliénor d’Aquitaine meurt à Poitiers en 1204. Elle est inhumée à Fontevraud où l’on peut voir son gisant près de celui de son mari Richard II et de leur fils Richard Coeur de Lion.
Elle a épousé l’héritier du roi de France, futur Louis VII mais elle est restée duchesse d’Aquitaine.
Très belle, mais froide et réservée, d’esprit libre et enjoué, Aliénor déplait à la Cour. Ses goûts luxueux étonnent, les troubadours qu’elle fait venir ne plaisent pas toujours. Deux filles Marie et Alix sont nées de ce mariage. En 1147, Louis VII annonce qu’il participera à la deuxième croisade avec son épouse. Cette dernière emmène avec elle le troubadour Jaufré Rudel et tout une suite.
Au cours du voyage, de nombreuses causes de discorde naissent entre les époux. Suite à l’infidélité supposée d’Aliénor avec son oncle Raymond de Poitiers, prince d’Antioche, c’est la rupture. Le mariage est finalement annulé pour cause de consanguinité.
Huit semaines après l’annulation de ce premier mariage, Aliénor épouse le futur roi d’Angleterre Henri II, de dix ans son cadet. Ils sont couronnés roi et reine d’Angleterre-en treize ans, elle donne cinq fils à son époux.
Elle s’est établie à Poitiers ne supportant plus les infidélités répétées de son mari. Elle a créé la Cour d’Amour. On lui a longtemps attribué un rôle important de mécène auprès des troubadours. En 1162, Aliénor commande les travaux d’une nouvelle cathédrale à Poitiers.
En 1173, elle trame un complot avec ses fils contre son mari Richard mais elle est capturée par les soldats de ce dernier et emprisonnée pendant 15 ans à Chinon, puis à Salisbury et dans plusieurs châteaux anglais. Henri tente sans succès de faire dissoudre le mariage. Puis il la fait revenir sur le continent afin qu’elle ramène à la raison leur fils Richard Coeur de Lion qui prépare une révolte.
Elle commence alors à exercer vraiment le pouvoir. Elle a dépensé beaucoup d’énergie à maintenir intact le royaume des Plantagenêt.
Après la mort d’Henri II, elle est libérée par l’ordre du nouveau roi, son fils Richard. Elle gouverne en son nom lorsqu’il part en croisade. Sur le chemin du retour, il est capturé en Autriche et Aliénor rassemble l’énorme rançon qu’elle apporte elle-même à Mayence.
Puis elle se retire à l’abbaye de Fontevraud. Richard, blessé au siège de Charles meurt et elle prend parti pour son dernier fils Jean auquel elle fait prêter serment pour son duché d’Aquitaine. Elle se rend en Espagne d’où elle ramène Blanche de Castille qui épousera Philippe de France et qui sera la mère de Saint Louis. Aliénor d’Aquitaine meurt à Poitiers en 1204. Elle est inhumée à Fontevraud où l’on peut voir son gisant près de celui de son mari Richard II et de leur fils Richard Coeur de Lion.
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Isabelle Ire de Castille 1451-1504
Fille de Jean II, roi de Castille et de Léon, et de Isabelle de Portugal, Isabelle Ière de Castille est née en 1451. Lors du décès de son père, elle est âgée de trois ans. Sa mère souffrant de démence la délaisse, de même que son demi-frère, le roi Henri IV. Elle sort cependant fortifiée de ses épreuves grâce à la lecture des Evangiles. A la mort de son frère Alfonso, probablement empoisonné, Isabelle devint héritière présomptive du royaume puisque son demi-frère Henri IV, roi de Castille et Léon n’avait pas de descendance. En effet, la légitimité de sa fille Jeanne est contestée.
Dès l’âge de trois ans, Isabelle avait été fiancée à Ferdinand, fils de Jean II d’Aragon, dit le Catholique. Henri IV a tenté de s’opposer au mariage par ailleurs empêché par un problème de légalité. Les grands pères respectifs des fiancés étaient frères et il fallait donc une dispense papale les autorisant à se marier. Le Pape finit par délivrer l’autorisation et le mariage a lieu à Valladolid en 1469.
Isabelle reçoit la succession de son demi-frère Henri IV en 1474 et devint donc reine de Castille et Léon. Bien que devenu en même temps également roi de Castille, Ferdinand ne dispose pas d’autorité sur le domaine de son épouse. De 1479 à 1504, Ferdinand, devenu roi d’Aragon et Isabelle forment un exemple unique de double monarchie. Chacun garde la pleine autonomie sur ses territoires propres mais tous deux préparent l’unification formelle de l’Espagne qui sera effective un siècle plus tard. En 1494, ils furent qualifiés de rois catholiques par le pape. Ils ont pourtant organisé l’Inquisition et ont chassé les Juifs d’Espagne en 1492.
De leur union six enfants sont nés, dont deux moururent quelques mois après leur naissance. Restèrent en vie : Isabelle d’Aragon qui épousa le roi du Portugal Manuel Ier , son cousin ; Jeanne de Castille, dite Jeanne la Folle, héritière des royaumes de Castille à la mort de sa mère, puis d’Aragon après la mort de son père. Elle fut la mère de Charles Quint ; Marie d’Aragon qui fut après sa soeur la seconde épouse de Manuel Ier du Portugal ; Catherine d’Aragon, épouse d’Arthur Tudor, héritier de la couronne d’Angleterre, puis de son frère futur roi Henri VIII et mère de Marie Ière d’Angleterre.
Recluse à Medina del Campo, Isabelle mourut d’un cancer de l’Utérus en 1504. A sa mort son mari Ferdinand devint roi de Castille en même temps que sa fille déclarée incapable. A la mort de Ferdinand, le pouvoir fut exercé par le mari de Jeanne Philippe le Beau, puis par leurs fils Charles Quint.
Isabelle fut d’abord inhumée dans une sépulture très simple selon sa volonté, au couvent Saint François de l’Alhambra. Elle repose désormais dans la chapelle royale de Grenade dans une fastueuse sépulture dont la construction a été ordonnée par Charles Quint, en compagnie de son époux Ferdinand, de sa fille Jeanne et du mari de cette dernière. Le tombeau fut profané en 1808 lors des invasions françaises.
L’original de son testament est conservé au monastère royal de Santa Maria de Guadalupe. Elle y préconisait à ses successeurs de conquérir et convertir l’Afrique du Nord. Mais ces derniers furent détournés de cet objectif, car la découverte récente de l’Amérique par Christophe Colomb dont les navires avaient été armés par Isabelle de Castille, constituait une plus grande attractivité. L’engagement d’Isabelle pour la défense de l’égalité des peuples lui valut le titre de précurseur des droits de l’Homme. Sa vie pieuse en fait une candidate à la béatification par l’Eglise catholique. Le procès a débuté en 1458. Trois objectifs majeurs sont avancées par les opposants à cette béatification : Isabelle fut directement à l’origine de l’Inquisition, elle-même responsable d’horreurs qui peuvent être considérées comme crimes inexcusables ; elle fut mise à l’honneur par le régime franquiste et enfin elle fut responsable de l’expulsion des Juifs d’Espagne.
Dès l’âge de trois ans, Isabelle avait été fiancée à Ferdinand, fils de Jean II d’Aragon, dit le Catholique. Henri IV a tenté de s’opposer au mariage par ailleurs empêché par un problème de légalité. Les grands pères respectifs des fiancés étaient frères et il fallait donc une dispense papale les autorisant à se marier. Le Pape finit par délivrer l’autorisation et le mariage a lieu à Valladolid en 1469.
Isabelle reçoit la succession de son demi-frère Henri IV en 1474 et devint donc reine de Castille et Léon. Bien que devenu en même temps également roi de Castille, Ferdinand ne dispose pas d’autorité sur le domaine de son épouse. De 1479 à 1504, Ferdinand, devenu roi d’Aragon et Isabelle forment un exemple unique de double monarchie. Chacun garde la pleine autonomie sur ses territoires propres mais tous deux préparent l’unification formelle de l’Espagne qui sera effective un siècle plus tard. En 1494, ils furent qualifiés de rois catholiques par le pape. Ils ont pourtant organisé l’Inquisition et ont chassé les Juifs d’Espagne en 1492.
De leur union six enfants sont nés, dont deux moururent quelques mois après leur naissance. Restèrent en vie : Isabelle d’Aragon qui épousa le roi du Portugal Manuel Ier , son cousin ; Jeanne de Castille, dite Jeanne la Folle, héritière des royaumes de Castille à la mort de sa mère, puis d’Aragon après la mort de son père. Elle fut la mère de Charles Quint ; Marie d’Aragon qui fut après sa soeur la seconde épouse de Manuel Ier du Portugal ; Catherine d’Aragon, épouse d’Arthur Tudor, héritier de la couronne d’Angleterre, puis de son frère futur roi Henri VIII et mère de Marie Ière d’Angleterre.
Recluse à Medina del Campo, Isabelle mourut d’un cancer de l’Utérus en 1504. A sa mort son mari Ferdinand devint roi de Castille en même temps que sa fille déclarée incapable. A la mort de Ferdinand, le pouvoir fut exercé par le mari de Jeanne Philippe le Beau, puis par leurs fils Charles Quint.
Isabelle fut d’abord inhumée dans une sépulture très simple selon sa volonté, au couvent Saint François de l’Alhambra. Elle repose désormais dans la chapelle royale de Grenade dans une fastueuse sépulture dont la construction a été ordonnée par Charles Quint, en compagnie de son époux Ferdinand, de sa fille Jeanne et du mari de cette dernière. Le tombeau fut profané en 1808 lors des invasions françaises.
L’original de son testament est conservé au monastère royal de Santa Maria de Guadalupe. Elle y préconisait à ses successeurs de conquérir et convertir l’Afrique du Nord. Mais ces derniers furent détournés de cet objectif, car la découverte récente de l’Amérique par Christophe Colomb dont les navires avaient été armés par Isabelle de Castille, constituait une plus grande attractivité. L’engagement d’Isabelle pour la défense de l’égalité des peuples lui valut le titre de précurseur des droits de l’Homme. Sa vie pieuse en fait une candidate à la béatification par l’Eglise catholique. Le procès a débuté en 1458. Trois objectifs majeurs sont avancées par les opposants à cette béatification : Isabelle fut directement à l’origine de l’Inquisition, elle-même responsable d’horreurs qui peuvent être considérées comme crimes inexcusables ; elle fut mise à l’honneur par le régime franquiste et enfin elle fut responsable de l’expulsion des Juifs d’Espagne.
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Anne de Bretagne 1477-1514
Née en 1477 à Nantes, Anne de Bretagne était la fille du duc François II de Bretagne et de sa deuxième épouse : Marguerite de Foix, princesse de Navarre. Elle fut un enjeu central dans les luttes d’influence qui aboutiront à l’union de la Bretagne avec la France. Elle a reçut l’éducation d’une jeune fille noble de son temps. Elevée par une gouvernante, elle a appris à lire et écrire en Français et un peu en latin. On lui a également enseigné la musique, le chant et la danse.
Le duc de Bretagne n’avait pas d’héritier mâle mais, en rébellion contre le roi de France, il décida de faire reconnaître sa fille par les Etats de Bretagne. Sa défaite le conduisit à accepter le traité du Verger dont une clause stipulait que le duc ne pouvait marier sa fille sans le consentement du roi de France. A sa mort, une crise survint qui conduisit à une dernière guerre franco-bretonne. Anne épousa en premières noces et par procuration Maximilien Ier alors roi des Romains et futur empereur romain germanique. Elle devint alors reine mais ce mariage fut considéré comme violant le traité du Verger.
Charles VIII vint mettre le siège devant Rennes afin qu’elle renonce à son mariage. Les noces d’Anne avec le roi de France furent conclues et célébrées en urgence et validées par le pape Innocent VIII qui a annulé le mariage avec Maximilien Ier. Le contrat du nouveau mariage précisait qu’il était conclu pour assurer la paix entre le duché de Bretagne et le royaume de France. Son époux interdit à Anne de porter le titre de duchesse de Bretagne.
A la mort de Charles VIII , en tant qu’héritière des droits des rois de France, elle reprend la tête du duché et convoque les Etats de Bretagne. Trois jours après la mort de Charles, le principe d’un mariage avec le roi Louis XII est acquis à condition que ce dernier obtienne l’annulation de son mariage avec Jeanne de France. Le nouveau contrat lui reconnaît l’intégralité des droits sur la Bretagne et Louis XII prend le titre de duc consort. Anne vit à Blois. Sa fille Claude de France, héritière du duché doit épouser Charles de Luxembourg mais les fiançailles sont rompues pour raisons politiques. Elle se fiance alors avec le futur François Ier. Anne s’opposera à ce mariage, mais il aura lieu quatre mois après sa mort. La reine est morte à Blois en 1514. Elle fut inhumée dans la basilique et nécropole royale de Saint-Denis. Les funérailles durèrent quarante jours et ont inspiré les funérailles royales jusqu’au XVIII e siècle. Selon sa volonté, son coeur fut enfermé dans un reliquaire en or rehaussé d »émail et transporté en grande pompe dans la cathédrale de Nantes pour être déposé dans la chapelle des Carmes sur lequel figurent les symboles des quatre vertus : prudence, force, tempérance, justice.
De son vivant, elle a été présentée comme reine parfaite, symbole de l’union et de la paix entre le royaume de France et le duché de Bretagne. Mais au cours des siècles les histoires et l’imaginaire populaire ont pu la présenter sous des traits différents.
Elle eut de nombreux enfants dont peu survécurent en particulier Claude de France qui épousa François Ier, et Renée de France qui épouse hercule II d’Este, duc de Ferrare.
Le duc de Bretagne n’avait pas d’héritier mâle mais, en rébellion contre le roi de France, il décida de faire reconnaître sa fille par les Etats de Bretagne. Sa défaite le conduisit à accepter le traité du Verger dont une clause stipulait que le duc ne pouvait marier sa fille sans le consentement du roi de France. A sa mort, une crise survint qui conduisit à une dernière guerre franco-bretonne. Anne épousa en premières noces et par procuration Maximilien Ier alors roi des Romains et futur empereur romain germanique. Elle devint alors reine mais ce mariage fut considéré comme violant le traité du Verger.
Charles VIII vint mettre le siège devant Rennes afin qu’elle renonce à son mariage. Les noces d’Anne avec le roi de France furent conclues et célébrées en urgence et validées par le pape Innocent VIII qui a annulé le mariage avec Maximilien Ier. Le contrat du nouveau mariage précisait qu’il était conclu pour assurer la paix entre le duché de Bretagne et le royaume de France. Son époux interdit à Anne de porter le titre de duchesse de Bretagne.
A la mort de Charles VIII , en tant qu’héritière des droits des rois de France, elle reprend la tête du duché et convoque les Etats de Bretagne. Trois jours après la mort de Charles, le principe d’un mariage avec le roi Louis XII est acquis à condition que ce dernier obtienne l’annulation de son mariage avec Jeanne de France. Le nouveau contrat lui reconnaît l’intégralité des droits sur la Bretagne et Louis XII prend le titre de duc consort. Anne vit à Blois. Sa fille Claude de France, héritière du duché doit épouser Charles de Luxembourg mais les fiançailles sont rompues pour raisons politiques. Elle se fiance alors avec le futur François Ier. Anne s’opposera à ce mariage, mais il aura lieu quatre mois après sa mort. La reine est morte à Blois en 1514. Elle fut inhumée dans la basilique et nécropole royale de Saint-Denis. Les funérailles durèrent quarante jours et ont inspiré les funérailles royales jusqu’au XVIII e siècle. Selon sa volonté, son coeur fut enfermé dans un reliquaire en or rehaussé d »émail et transporté en grande pompe dans la cathédrale de Nantes pour être déposé dans la chapelle des Carmes sur lequel figurent les symboles des quatre vertus : prudence, force, tempérance, justice.
De son vivant, elle a été présentée comme reine parfaite, symbole de l’union et de la paix entre le royaume de France et le duché de Bretagne. Mais au cours des siècles les histoires et l’imaginaire populaire ont pu la présenter sous des traits différents.
Elle eut de nombreux enfants dont peu survécurent en particulier Claude de France qui épousa François Ier, et Renée de France qui épouse hercule II d’Este, duc de Ferrare.
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Marguerite d'Autriche (1480-1530)
Petite fille du duc de Bourgogne Charles le Téméraire, Marguerite de Habsbourg née en 1480 à Bruxelles était le second enfant de l’empereur Maximilien Ier et de Marie de Bourgogne.
A la mort de cette dernière, le roi de France Louis XI s’empara des provinces d’Artois, de Franche Comté ; du Charolais, du Mâconnais et de l’Auxerrois et pour légitimer ce coup de force, il négocia les fiançailles de son fils unique Charles avec Marguerite.
La petite fille âgée de trois ans fut conduite à Amboise où elle fut élevée par Anne de France, fille de Louis XI.
Elle s’éprit de son fiancé mais ce dernier, pour des raisons politiques, la répudia pour épouser Anne de Bretagne.
Ce dernier, afin de lutter contre la France, se rapprocha des Rois catholiques et négocia deux mariages : celui de son fils Philippe avec Jeanne de Castille et celui de Marguerite avec Jean d’Aragon.
Marguerite partit pour l’Espagne et Jean tomba sur son charme. Mais de santé fragile, il mourut au bout de six mois de lune de miel. Marguerite accoucha d’une fille mort née et après un séjour de deux ans en Espagne regagna les Pays Bas pour assister au mariage de son neveu Charles d’Autriche.
Elle se remaria avec Philibert, dit le Beau, duc de Savoie. Avec lui ; elle découvre les joies de la chasse mais aussi aux subtilités de la politique. Elle eut une grande influence sur son mari et orienta la politique du duché en sortant la Savoie de l’orbite française pour entrer dans celle de la maison des Habsbourg. Mais Philibert, victime d’un accident de chasse meure, la laissant veuve une seconde fois. Elle mit de nouveau au monde une petite fille non viable.
Elle demeura cependant à Bourg-en-Bresse où elle fît édifier le Monastère royal de Brou à la mémoire de son époux.
Avant la fin des travaux, elle fut rappelée aux Pays Bas suite à la mort de son frère. Son père tenta vainement de la marier à nouveau.
Elle devint Régente des Pays Bas avec les pleins pouvoirs pour le compte de son neveu Charles alors âgé de six ans et à la tête d’un fabuleux héritage : Pays Bas, Espagne, Autriche, Italie, Allemagne. Elle joua un rôle essentiel dans la politique internationale de l’époque. En 1515, Charles demanda son émancipation et déchargea sa tante des responsabilités. Elle se retira dans son palais où elle passa son temps à écrire et à protéger peintres et poètes. Mais à la mort de Maximilien Ier, Charles… la couronne impériale élective. Marguerite su trouver de l’argent pour acheter les électeurs et Charles devint empereur. Il lui confia à nouveau le gouvernement des Pays Bas. Elle soutint son neveu devenu Charles Quint envers et contre tous.
En 1529, elle fut signataire de la Paix des Dames comme représentante de Charles-Quint face à Louise de Savoie, représentante de François Ier. Lorsqu’elle mourut en 1530 l’Europe dut reconnaître qu’elle avait perdu une de ses plus brillantes têtes politiques. De par ses fiançailles et ses mariages, elle a accumulé une fortune considérable qui lui a permis de mener une intense politique de mécénat. Elle accueillit à la cour, écrivains et poètes.
A la mort de cette dernière, le roi de France Louis XI s’empara des provinces d’Artois, de Franche Comté ; du Charolais, du Mâconnais et de l’Auxerrois et pour légitimer ce coup de force, il négocia les fiançailles de son fils unique Charles avec Marguerite.
La petite fille âgée de trois ans fut conduite à Amboise où elle fut élevée par Anne de France, fille de Louis XI.
Elle s’éprit de son fiancé mais ce dernier, pour des raisons politiques, la répudia pour épouser Anne de Bretagne.
Ce dernier, afin de lutter contre la France, se rapprocha des Rois catholiques et négocia deux mariages : celui de son fils Philippe avec Jeanne de Castille et celui de Marguerite avec Jean d’Aragon.
Marguerite partit pour l’Espagne et Jean tomba sur son charme. Mais de santé fragile, il mourut au bout de six mois de lune de miel. Marguerite accoucha d’une fille mort née et après un séjour de deux ans en Espagne regagna les Pays Bas pour assister au mariage de son neveu Charles d’Autriche.
Elle se remaria avec Philibert, dit le Beau, duc de Savoie. Avec lui ; elle découvre les joies de la chasse mais aussi aux subtilités de la politique. Elle eut une grande influence sur son mari et orienta la politique du duché en sortant la Savoie de l’orbite française pour entrer dans celle de la maison des Habsbourg. Mais Philibert, victime d’un accident de chasse meure, la laissant veuve une seconde fois. Elle mit de nouveau au monde une petite fille non viable.
Elle demeura cependant à Bourg-en-Bresse où elle fît édifier le Monastère royal de Brou à la mémoire de son époux.
Avant la fin des travaux, elle fut rappelée aux Pays Bas suite à la mort de son frère. Son père tenta vainement de la marier à nouveau.
Elle devint Régente des Pays Bas avec les pleins pouvoirs pour le compte de son neveu Charles alors âgé de six ans et à la tête d’un fabuleux héritage : Pays Bas, Espagne, Autriche, Italie, Allemagne. Elle joua un rôle essentiel dans la politique internationale de l’époque. En 1515, Charles demanda son émancipation et déchargea sa tante des responsabilités. Elle se retira dans son palais où elle passa son temps à écrire et à protéger peintres et poètes. Mais à la mort de Maximilien Ier, Charles… la couronne impériale élective. Marguerite su trouver de l’argent pour acheter les électeurs et Charles devint empereur. Il lui confia à nouveau le gouvernement des Pays Bas. Elle soutint son neveu devenu Charles Quint envers et contre tous.
En 1529, elle fut signataire de la Paix des Dames comme représentante de Charles-Quint face à Louise de Savoie, représentante de François Ier. Lorsqu’elle mourut en 1530 l’Europe dut reconnaître qu’elle avait perdu une de ses plus brillantes têtes politiques. De par ses fiançailles et ses mariages, elle a accumulé une fortune considérable qui lui a permis de mener une intense politique de mécénat. Elle accueillit à la cour, écrivains et poètes.
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Marie-Antoinette d'Autriche (1755-1793)
Marie-Antoinette était le 15ème et avant-dernier enfant de l’empereur germanique François Ier de Lorraine et de Marie-Thérèse la Grande, archiduchesse d’Autriche, reine de Hongrie et de Bohème. Elle est née en 1755 au palais de la Hofburg à Vienne.
Eduquée par des gouvernements, elle avait du mal à lire et à écrire en allemand et parlait peu et difficilement le français et l’italien.
Sa mère arrangea très tôt son mariage avec le dauphin de France dans un but diplomatique comme elle le fit pour ses autres enfants. A l’âge de 14 ans, le mariage de Marie-Antoinette fut célébré par procuration puis elle quitta Vienne pour ne plus y revenir. Elle fut remise à la France sur une île au milieu du Rhin. On lui retira tous ces biens d’origine, y compris ses vêtements et elle ressortit du côté français.
Après un long voyage elle rencontrera enfin le dauphin. Le mariage fut célébré à Versailles en 1770.
Elle était assez petite ; son visage au vaste front bombé offrait un ovale trop allongé ; son nez aquilin offrait peu de finesse. Ses cheveux d’un blond foncé, tiraient sur le roux. Elle pratiquait cependant la danse avec beaucoup de grâce.
Dès son arrivée, elle s’attira l’inimitié d’une partie de la cour.
A la mort de louis XV en 1774, elle devint reine de France et de Navarre.
Elle appréciait peu sa famille de France. Son mariage ne fut pas consommé avant 7 ans. Elle eut son premier enfant, le seul qui parvint à l’âge adulte, au bout de 8 ans et demi de mariage. Certains prétendirent que ses enfants n’étaient pas du roi.
De nombreuses coteries furent montées contre elle ; elle était décrite comme une nymphomane perverse et insatiable.
Elle s’entoura d’une petite cour ; les toilettes et les fêtes coûteuses qu’elle organisait profitèrent au rayonnement de la France, à travers la mode, mais étaient très critiquées.
Elle se rendait souvent au petit Trianon où elle fit construire le Hameau de la Reine pour y installer ses animaux et ses fermiers.
Bien qu’innocentée après l’affaire du collier, la reine sortit totalement déconsidérée. Elle fut accusée de tous les maux. Une littérature diffamante contre elle circula.
Lors de l’ouverture des Etats généraux en 1789, sa tête fut mise à prix suite aux dénonciations du luxe régnant à la cour. Elle tenta de convaincre le roi de s’enfuir, mais leur tentative d’évasion prit fin à Varennes.
La Convention déclara la famille royale otage et vota la mort. Louis XVI fut exécuté en janvier 1793.
Marie-Antoinette, séparée de ses enfants, fut enfermée et accusée de tous les maux et malgré un dossier vide de preuves, elle fut condamnée à mort. Elle fut conduite à l’échafaud en octobre 1793 en charrette sous les quolibets de la foule et fut inhumée dans la fosse commune. Ses restes ainsi que ceux du roi furent transportés plus tard en la basilique de Saint Denis. Elle fut la dernière à porter le titre Reine de France. Selon la légende, ses cheveux auraient entièrement blanchi durant la nuit qui a précédé sa mort.
Eduquée par des gouvernements, elle avait du mal à lire et à écrire en allemand et parlait peu et difficilement le français et l’italien.
Sa mère arrangea très tôt son mariage avec le dauphin de France dans un but diplomatique comme elle le fit pour ses autres enfants. A l’âge de 14 ans, le mariage de Marie-Antoinette fut célébré par procuration puis elle quitta Vienne pour ne plus y revenir. Elle fut remise à la France sur une île au milieu du Rhin. On lui retira tous ces biens d’origine, y compris ses vêtements et elle ressortit du côté français.
Après un long voyage elle rencontrera enfin le dauphin. Le mariage fut célébré à Versailles en 1770.
Elle était assez petite ; son visage au vaste front bombé offrait un ovale trop allongé ; son nez aquilin offrait peu de finesse. Ses cheveux d’un blond foncé, tiraient sur le roux. Elle pratiquait cependant la danse avec beaucoup de grâce.
Dès son arrivée, elle s’attira l’inimitié d’une partie de la cour.
A la mort de louis XV en 1774, elle devint reine de France et de Navarre.
Elle appréciait peu sa famille de France. Son mariage ne fut pas consommé avant 7 ans. Elle eut son premier enfant, le seul qui parvint à l’âge adulte, au bout de 8 ans et demi de mariage. Certains prétendirent que ses enfants n’étaient pas du roi.
De nombreuses coteries furent montées contre elle ; elle était décrite comme une nymphomane perverse et insatiable.
Elle s’entoura d’une petite cour ; les toilettes et les fêtes coûteuses qu’elle organisait profitèrent au rayonnement de la France, à travers la mode, mais étaient très critiquées.
Elle se rendait souvent au petit Trianon où elle fit construire le Hameau de la Reine pour y installer ses animaux et ses fermiers.
Bien qu’innocentée après l’affaire du collier, la reine sortit totalement déconsidérée. Elle fut accusée de tous les maux. Une littérature diffamante contre elle circula.
Lors de l’ouverture des Etats généraux en 1789, sa tête fut mise à prix suite aux dénonciations du luxe régnant à la cour. Elle tenta de convaincre le roi de s’enfuir, mais leur tentative d’évasion prit fin à Varennes.
La Convention déclara la famille royale otage et vota la mort. Louis XVI fut exécuté en janvier 1793.
Marie-Antoinette, séparée de ses enfants, fut enfermée et accusée de tous les maux et malgré un dossier vide de preuves, elle fut condamnée à mort. Elle fut conduite à l’échafaud en octobre 1793 en charrette sous les quolibets de la foule et fut inhumée dans la fosse commune. Ses restes ainsi que ceux du roi furent transportés plus tard en la basilique de Saint Denis. Elle fut la dernière à porter le titre Reine de France. Selon la légende, ses cheveux auraient entièrement blanchi durant la nuit qui a précédé sa mort.
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Elisabeth d'Autriche (1837-1898)
Née duchesse de Bavière en 1837 à Munich, quatrième enfant du duc Maximilien et de la duchesse Ludovica, elle est devenue impératrice d’Autriche et reine de Hongrie. Elle est universellement connue sous le surnom de Sissi.
Elevée à la campagne, passionnée d’équitation, de nature et de poésie, elle a été choisie par l’empereur François-Joseph son cousin, qui devait au départ épouser sa soeur Hélène.
Le mariage fut célébré à Vienne alors qu’elle avait à peine seize ans. Se sentant délaissée par son époux accaparé par les obligations liées à sa fonction, étroitement surveillée par sa belle-mère l’archiduchesse Sophie, elle supportait mal la pesante étiquette et sombra dans la dépression.
Elle a donné naissance à quatre enfants dont les trois premiers Sophie, Gisèle et Rodolphe, furent élevés par sa belle-mère. Elle fut profondément affectée par la mort à l’âge de deux ans de l’aînée Sophie.
Elisabeth rechignait à remplir ses devoirs et se rendit ainsi impopulaire à la cour de Vienne.
A l’âge de vingt deux ans ans, on lui diagnostiqua une tuberculose et elle fut envoyée à Madère pour se soigner. De retour à Vienne, son mal revint et elle partit pour Corfou où elle demeura deux ans.
Elle s’efforça de s’adapter à la cour, mais sans beaucoup de succès et passa beaucoup de temps à voyager.
Elle fut cependant couronnée reine de Hongrie en 1867. Aimée, admirée par le peuple magyar, elle se rendit souvent dans le pays où elle se sentait chez elle.
Le compromis austro-hongrois lui permit de se rapprocher de son époux François-Joseph et elle donna naissance à sa fille Marie Valérie à laquelle elle voua un amour excessif et oppressant.
Elle réussit enfin à s’imposer face à sa belle-mère Sophie, mais ses liens avec la cour d’Autriche devinrent de plus en plus tendus et elle passa beaucoup de temps à l’étranger. Elle se surnommait elle-même « la mouette des mers ».
A l’âge de soixante ans en 1898, elle fut assassinée par un anarchiste à Genève face au lac Léman.
Elevée à la campagne, passionnée d’équitation, de nature et de poésie, elle a été choisie par l’empereur François-Joseph son cousin, qui devait au départ épouser sa soeur Hélène.
Le mariage fut célébré à Vienne alors qu’elle avait à peine seize ans. Se sentant délaissée par son époux accaparé par les obligations liées à sa fonction, étroitement surveillée par sa belle-mère l’archiduchesse Sophie, elle supportait mal la pesante étiquette et sombra dans la dépression.
Elle a donné naissance à quatre enfants dont les trois premiers Sophie, Gisèle et Rodolphe, furent élevés par sa belle-mère. Elle fut profondément affectée par la mort à l’âge de deux ans de l’aînée Sophie.
Elisabeth rechignait à remplir ses devoirs et se rendit ainsi impopulaire à la cour de Vienne.
A l’âge de vingt deux ans ans, on lui diagnostiqua une tuberculose et elle fut envoyée à Madère pour se soigner. De retour à Vienne, son mal revint et elle partit pour Corfou où elle demeura deux ans.
Elle s’efforça de s’adapter à la cour, mais sans beaucoup de succès et passa beaucoup de temps à voyager.
Elle fut cependant couronnée reine de Hongrie en 1867. Aimée, admirée par le peuple magyar, elle se rendit souvent dans le pays où elle se sentait chez elle.
Le compromis austro-hongrois lui permit de se rapprocher de son époux François-Joseph et elle donna naissance à sa fille Marie Valérie à laquelle elle voua un amour excessif et oppressant.
Elle réussit enfin à s’imposer face à sa belle-mère Sophie, mais ses liens avec la cour d’Autriche devinrent de plus en plus tendus et elle passa beaucoup de temps à l’étranger. Elle se surnommait elle-même « la mouette des mers ».
A l’âge de soixante ans en 1898, elle fut assassinée par un anarchiste à Genève face au lac Léman.
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Les Rois de pique et leurs châteaux
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François I (1494-1547)
Né à Cognac en 1494, mort à Rambouillet en 1547, François Ier est roi de France de 1515 à 1547. Fils de Charles d’Orléans et de Louise de Savoie, il succède en 1515 à son cousin Louis XII dont il a épousé la fille Claude.
Grâce à la victoire de Marignan en 1515, François Ier reconquiert le Milanais, enjeu très important pour sa politique. A l’avènement de Charles Quint en 1519, le roi craignant l’encerclement du royaume par les possessions de son rival, engage les hostilités contre l’empereur Charles Quint après avoir en vain cherché l’appui du roi d’Angleterre Henri VIII lors de la célèbre entrevue du Camp du Drap d’or. Veuf en 1524, il se remarie avec la soeur de Charles-Quint Eléonore de Habsbourg.
Ce roi-chevalier fut également un des grands bâtisseurs de l’état moderne en France. Il a également favorisé l’industrie et développé le grand commerce maritime.
Il a réuni à la France les fiefs du connétable de Bourbon et a rattaché définitivement la Bretagne au royaume. Il a réorganisé les finances de l’Etat et réformé la justice par l’ordonnance de Villers-Cotterêts (1539) qui a notamment imposé la rédaction en français des actes judiciaires et notariés. Il s’est également assuré de la nomination des archevêques, des évêques et des abbés du royaume.
Soucieux du prestige de son pays, il a favorisé par ailleurs l’art de la Renaissance dont il a prit goût en Italie. Dans cet esprit, il a conduit et décoré les demeures royales à Blois, Chambord et Fontainebleau. Il a su attirer et faire travailler les artistes italiens, en particulier Léonard de Vinci, mais aussi Le Primatice. Il a encouragé les traductions des humanistes et a fondé en 1529 le futur collège de France. A sa mort, il est parvenu à limiter la puissance impériale, mais n’a pas réalisé son rêve italien.
Grâce à la victoire de Marignan en 1515, François Ier reconquiert le Milanais, enjeu très important pour sa politique. A l’avènement de Charles Quint en 1519, le roi craignant l’encerclement du royaume par les possessions de son rival, engage les hostilités contre l’empereur Charles Quint après avoir en vain cherché l’appui du roi d’Angleterre Henri VIII lors de la célèbre entrevue du Camp du Drap d’or. Veuf en 1524, il se remarie avec la soeur de Charles-Quint Eléonore de Habsbourg.
Ce roi-chevalier fut également un des grands bâtisseurs de l’état moderne en France. Il a également favorisé l’industrie et développé le grand commerce maritime.
Il a réuni à la France les fiefs du connétable de Bourbon et a rattaché définitivement la Bretagne au royaume. Il a réorganisé les finances de l’Etat et réformé la justice par l’ordonnance de Villers-Cotterêts (1539) qui a notamment imposé la rédaction en français des actes judiciaires et notariés. Il s’est également assuré de la nomination des archevêques, des évêques et des abbés du royaume.
Soucieux du prestige de son pays, il a favorisé par ailleurs l’art de la Renaissance dont il a prit goût en Italie. Dans cet esprit, il a conduit et décoré les demeures royales à Blois, Chambord et Fontainebleau. Il a su attirer et faire travailler les artistes italiens, en particulier Léonard de Vinci, mais aussi Le Primatice. Il a encouragé les traductions des humanistes et a fondé en 1529 le futur collège de France. A sa mort, il est parvenu à limiter la puissance impériale, mais n’a pas réalisé son rêve italien.
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Louis XIV (1638-1715)
Né en 1638 à Saint-Germain en Laye, Louis XIV est le fils du roi Louis XIII et d’Anne d’Autriche. Il est devenu roi à l’âge de cinq ans. Le pouvoir fut exercé d’abord par sa mère devenue Régente jusqu’à l’accession au trône de Louis. Avec le cardinal Mazarin comme premier ministre, cette période fut troublée par la Fronde, mouvement de contestation contre l’autorité royale d’une partie de la noblesse qui a duré de 1648 à 1653.
Le règne de Louis XIV fut exceptionnellement long. Les guerres qu’il mena de plus en plus longues et ruineuses conduisirent à agrandir le royaume vers le nord et l’est. Il a créé une armée permanente capable de rivaliser avec celle des Anglais. Jusqu’en 1685, ces guerres furent victorieuses et le roi imposa sa volonté à l’Europe. Par la suite les batailles interminables ruinèrent le pays. En interne à la France, il a considérablement renforcé la centralisation du pouvoir royal et imposé la monarchie absolue. Au plan religieux, à travers sa lutte contre les protestants marquée par la révocation de l’Edit de Nantes, il a imposé le catholicisme dans tout le pays.
Sur le plan économique, il a eu l’ambition de faire de la France le premier pays d’Europe dans tous les domaines. Son règne fut marqué par les progrès du commerce et des techniques. Il a contribué à l’organisation de la ville et à sa protection avec la construction de fortifications.
Son goût pour la gloire et le faste l’ont conduit à construire châteaux et palais dont Versailles où il a domestiqué une Cour qui sera imitée partout en Europe. Cette cour était destinée à flatter l’immense orgueil du roi qui se considérait comme l’astre solaire qui dispense la vie. Un véritable culte était rendu au roi Soleil. La Cour, longtemps nomade entre le Louvre, Saint-Germain en Laye et Chambord, finit par se fixer à Versailles en 1682 dans un décor réalisé par une équipe de peintres dirigés par Charles Lebrun et au milieu d’un parc dessiné par le jardinier Le Nôtre.
Il a protégé de nombreux artistes dans les domaines de la peinture, de la sculpture, du théâtre, de la poésie, de la musique et a donné son nom à son époque appelée « Le Siècle de Louis XIV ».
Le règne de Louis XIV fut exceptionnellement long. Les guerres qu’il mena de plus en plus longues et ruineuses conduisirent à agrandir le royaume vers le nord et l’est. Il a créé une armée permanente capable de rivaliser avec celle des Anglais. Jusqu’en 1685, ces guerres furent victorieuses et le roi imposa sa volonté à l’Europe. Par la suite les batailles interminables ruinèrent le pays. En interne à la France, il a considérablement renforcé la centralisation du pouvoir royal et imposé la monarchie absolue. Au plan religieux, à travers sa lutte contre les protestants marquée par la révocation de l’Edit de Nantes, il a imposé le catholicisme dans tout le pays.
Sur le plan économique, il a eu l’ambition de faire de la France le premier pays d’Europe dans tous les domaines. Son règne fut marqué par les progrès du commerce et des techniques. Il a contribué à l’organisation de la ville et à sa protection avec la construction de fortifications.
Son goût pour la gloire et le faste l’ont conduit à construire châteaux et palais dont Versailles où il a domestiqué une Cour qui sera imitée partout en Europe. Cette cour était destinée à flatter l’immense orgueil du roi qui se considérait comme l’astre solaire qui dispense la vie. Un véritable culte était rendu au roi Soleil. La Cour, longtemps nomade entre le Louvre, Saint-Germain en Laye et Chambord, finit par se fixer à Versailles en 1682 dans un décor réalisé par une équipe de peintres dirigés par Charles Lebrun et au milieu d’un parc dessiné par le jardinier Le Nôtre.
Il a protégé de nombreux artistes dans les domaines de la peinture, de la sculpture, du théâtre, de la poésie, de la musique et a donné son nom à son époque appelée « Le Siècle de Louis XIV ».
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Louis II de Bavière (1845-1886)
Ludwig 0tto Wilhelm von Wittelsbach est né en 1845 près de Munich. Fils de Maximilien II Joseph et de Marie de Prusse, il fut prince bavarois puis roi de 1864 à 1886. Sous son règne, le royaume de Bavière se voit progressivement intégrée à l’Allemagne. II a très rapidement délaissé la gestion des affaires d’Etat et ses ministres ont pris le contrôle de la situation. Pendant la guerre de 1870 et malgré son grand amour pour la France, le royaume a soutenu la Prusse.
Il a l’habitude de se confier très régulièrement à sa cousine Elisabeth von Wittelsbach, impératrice d’Autriche et reine de Hongrie surnommée Sissi. Il a failli épouser Sophie, la soeur de cette dernière, mais s’est rétracté avant le mariage. Ses penchants pour les hommes ne tardèrent pas à être dévoilés.
Peu à peu, il perdit progressivement toute crédibilité auprès de son propre gouvernement. Son comportement décalé conduisit la Cour à le faire passer pour fou. Déposé par son gouvernement suite à un coup d’Etat en 1886, il fut interné au château de Berg au sud de Munich où il fut suivi par un psychiatre très renommé, le Dr. Bernhard von Gudden. Son corps et celui de son médecin furent retrouvés un matin près du lac de Stamberg près du château. Les raisons de la mort sont restées mystérieuses.
Louis II de Bavière fut cependant un esthète. Grand amateur d’art, d’architecture et de musique, il devint le mécène du compositeur Richard Wagner.
Il est aussi connu pour les nombreux châteaux qu’il a fait construire à sa gloire. Il idolâtrait Louis XIV et c’est à la suite d’une visite à Versailles qu’il voulut en construire la réplique.
Le château le plus connu est celui de Neuschwanstein construit à 1008m d’altitude sur un rocher. Cette bâtisse à la fois romantique et farfelue inspirée des envolées féériques de la musique wagnérienne, ne fut achevée que quelques années après sa mort.
Une phrase de Louis II le résume lui-même : « Je veux demeurer un mystère pour les autres comme pour moi-même. »
Il a l’habitude de se confier très régulièrement à sa cousine Elisabeth von Wittelsbach, impératrice d’Autriche et reine de Hongrie surnommée Sissi. Il a failli épouser Sophie, la soeur de cette dernière, mais s’est rétracté avant le mariage. Ses penchants pour les hommes ne tardèrent pas à être dévoilés.
Peu à peu, il perdit progressivement toute crédibilité auprès de son propre gouvernement. Son comportement décalé conduisit la Cour à le faire passer pour fou. Déposé par son gouvernement suite à un coup d’Etat en 1886, il fut interné au château de Berg au sud de Munich où il fut suivi par un psychiatre très renommé, le Dr. Bernhard von Gudden. Son corps et celui de son médecin furent retrouvés un matin près du lac de Stamberg près du château. Les raisons de la mort sont restées mystérieuses.
Louis II de Bavière fut cependant un esthète. Grand amateur d’art, d’architecture et de musique, il devint le mécène du compositeur Richard Wagner.
Il est aussi connu pour les nombreux châteaux qu’il a fait construire à sa gloire. Il idolâtrait Louis XIV et c’est à la suite d’une visite à Versailles qu’il voulut en construire la réplique.
Le château le plus connu est celui de Neuschwanstein construit à 1008m d’altitude sur un rocher. Cette bâtisse à la fois romantique et farfelue inspirée des envolées féériques de la musique wagnérienne, ne fut achevée que quelques années après sa mort.
Une phrase de Louis II le résume lui-même : « Je veux demeurer un mystère pour les autres comme pour moi-même. »
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©2013-2018 Mac De La Rochelambert