Botticelli's Rainbow of Angels
Mac De La Rochelambert
  • Home
  • La Musique des Anges
  • Music Celebration
  • Ballets des étoiles
  • Poupée de cire poupée de son
  • Les mots s'envolent
  • Reines de coeur - Rois de pique et châteaux
  • Jardins des images fleuries
  • Les mélodies du bonheur
  • Les moulins de mon coeur
  • Musée de mac
  • Galerie photos-Livre d'or
Picture
Le jardin de Monet

Click here to edit.

Picture

Click here to edit.

Picture

Picture


Le Musée de la nature en peinture



Picture
Ophélie de John Everett Millais


Cette huile sur toile, intitulée Ophélie et peinte en 1852 se trouve à la Tate Gallery. Ophélie est un personnage de l'oeuvre de Shakespeare intitulée Hamlet.
Après la mort de son père, la mère de Hamlet, Gertrude s'est remariée avec Claudius son oncle.
Un soir, le fantôme de son père apparait à Hamlet et lui apprend qu'il a été assassiné par Claudius avec la complicité de la reine.
Décidé à venger son père, Hamlet prépare minutieusement une mise en scène. Il simule la folie et délaisse sa fiancée Ophélie, qui perd la raison et se noie.
Laerte, le frère d'Ophélie le provoque en duel. Blessé par une flèche empoisonnée, il blesse à son tour Hamlet. La reine Gertrude qui a bu un breuvage empoisonnée meurt. Avant de rendre son dernier soupir, Hamlet tue Claudius.
La mort d'Ophélie est évoquée à l'acte IV de la scène VII. 


                                    Extrait d'Hamlet de Shakespeare

LA REINE. - Il y a en travers d'un ruisseau un saule qui mire ses feuilles grises dans la glace du courant. C'est là qu'elle est venue, portant de fantasques guirlandes de renoncules, d'orties, de marguerites et de ces longues fleurs pourpres que les bergers licencieux nomment d'un nom plus grossier, mais que nos froides vierges appellent doigts d'hommes morts. Là, tandis qu'elle grimpait pour suspendre sa sauvage couronne aux rameaux inclinés, une branche envieuse s'est cassée, et tous ses trophées champêtres sont, comme elle, tombés dans le ruisseau en pleurs.
Ses vêtements se sont étalés et l'ont soutenue un moment, nouvelle sirène, pendant qu'elle chantait des bribes de vieilles chansons, comme insensible à sa propre détresse, ou comme une créature naturellement formée pour cet élément. Mais cela n'a pu durer longtemps : ses vêtements, alourdis par ce qu'ils avaient bu, ont entraîné la pauvre malheureuse de son chant mélodieux à une mort fangeuse.

LAERTES. - Hélas ! elle est donc noyée ?.

LA REINE. - Noyée, noyée.

LAERTES. - Tu n'as déjà que trop d'eau, pauvre Ophélia ; je retiendrai donc mes larmes... Et pourtant... (il sanglote) c'est un tic chez nous : la nature garde ses habitudes, quoi qu'en dise la honte. Quand ces pleurs auront coulé, plus de femmelette en moi ! Adieu, monseigneur ! j'ai des paroles de feu qui flamboieraient, si cette folle douleur ne les éteignait pas. (Il sort.).




Picture


Pour représenter l'héroïne qui se noie, Millais a choisi comme modèle Elisabeth SIDDAL, future femme de Dante Gabriel Rossetti, et la fit poser pour cette scène dans une baignoire. Grande, mince, les cheveux auburn, elle incarnait le type de beauté féminin des préraphaëlites. L'artiste a préparé le paysage par des études de plein air faites l'été et l'automne 1851 dans une propriété du Surrey et par de nombreux entretiens avec le peintre William Holman Hunt, qui séjournait aussi à cet endroit.
Millais est parvenu à maîtriser cet exercice difficile, qui est d'allier la précision picturale à une vive imagination et de transformer une trop grande exactitude des détails naturels en poésie visuelle. Portant une couronne de fleurs, Ophélie se laisse emporter par le fleuve en chantant des vieilles chansons. Devenue folle, elle n'a pas conscience du danger.
La végétation de la rive presque sur-réelle par sa netteté correspond à la vision d'un autre monde, celui d'Ophélie. Elle correspond au sens de la beauté née de la mélancolie et de la dégénérescence de la mort.
Ophélie est plongée dans un décor où la nature est présente par la dominance du vert sombre. C'est une couleur qui évoque les ténebres, un autre monde, fantômatique et mortuaire. Cette couleur médiatrice entre le chaud et le froid, elle est rassurante, rafraichissante, humaine. Ces merveilleuses qualités amènent à penser que cette couleur cache un secret, qu'elle symbolise une connaissance profonde, occult des choses de la destinée.



Picture


Le vent possède donc une puissance maléfique. C'est aussi la couleur du règne végétal se réaffirmant dans ces eaux régénératrices auxquelles le baptême donne toute sa signification symbolique.
Le vert est éveil de la vie.
La présence majoritaire du vert est-ce pendant adoucie par les fleurs qui flottent dans la main d'Ophélie et au fil de l'eau.
La fleur est le symbole du cycle végétal. C'est aussi l'emblème de l'amour et de l'harmonie caractérisant la nature primordiale.
Ce doit-être le printemps car les feuilles du saule commencent à sortir et il n'y a rien de plus beau que ces fleurs de toute les couleurs. C'est ce qui donne vie au tableau. 
La peintre a voulu représenter la mort et la vie. Ophélie est représentée comme une fleur avec un caractère éphémère.
Dans sa main gauche elle porte les fleurs, qu'elle a voulu cueillir. Mais la branche du saule s'est cassée et Ophélie est tombée à l'eau et les fleurs s'échappent de sa main se répandant sur son lit de mort, jetées par la morte elle-même.
Elles forment une guirlande qui se prolonge sur toute la robe dans le courant. Elles sont dispersées le long de la broderie de sorte qu'on a du mal à discerner le dessin de la robe et les fleurs.
Sa robe est en effet riche en broderies. Elle porte aussi des bijoux, ce qui indique qu'elle est issue d'une classe sociale élevée.
Ses longs cheveux suivent le mouvement de l'eau, ses mains sont ouvertes vers le ciel, comme si elle priait.
Elle fait corps avec la nature comme si elle y reposait, calme et apaisée. Elle ne donne pas l'impression d'être apeurée, mais au contraire de trouver la paix et le repos, dans ce cercueil naturel.


Picture


Ce cercueil constitué par la rivière elle-même, est tapissé par les ondes de mousses. Ces eaux sombres ne semblent pourtant pas vouloir engloutir Ophélie, mais la porter doucement. Bien qu'une partie de la robe soit déjà immergé.
Les eaux, représentent l'infinité des possibles. Elles contiennent toutes les promesses de développement, mais aussi toutes les menaces de résorption. S'immerger dans les eaux pour en ressortir sans s'y dissoudre totalement, sauf par un mort symbolique, c'est retourner aux sources, se ressourcer dans un immense réservoir pour y puiser une force nouvelle = c'est une phase passagère de régression et de désintégration conditionnant une phase progressive de réintégration et de regénérescence.
Sur le bord de la rivière se penche le vieux saule dont une branche s'est cassée sous le poids d'Ophélie.
Cet arbre représente lui aussi la mort et la vie car bien que blessé, il produit de nouvelles pousses.
Sur une autre branche du saule, le seul être vivant participant à la scène est un petit oiseau, peut-être un rouge-gorge. Il symbolise les relations entre le ciel et la terre.


Picture


Le rythme du tableau est essentiellement donné par des lignes horizontales.
L'eau, le tapis de mousse, Ophélie allongée, les berges de la rivière.
Seuls les roseaux dans l'angle gauche coupent vraiment ce rythme par une ligne plus verticale.
Au 1er plan, s'étalent les fleurs aquatiques sur le fond vert de la rivière.
On distingue parfaitement les pétales des petites fleurs représentées avec une précision extrême.
Sur la gauche, les roseaux plus à la verticale paraissent aussi très naturels avec des feuilles sèches.
Au 2ème plan apparaît Ophélie centrée à l'horizontale, couché dans la rivière. Elle occupe presque toute la longueur du tableau.
Seuls son visage et ses mains sortent de l'eau, impression accentuée par la différence de couleur entre ces parties de son corps et sa robe.
En arrière-plan, s'étale le bosquet aux fleurs blanches qui respire la vie et le renouveau la nature à côté du saule fatigué, mais qui revit tout de même au printemps.
L'oiseau sur la branche est à peine visible. Sa présence doit donner à l'arbre l'envie de vivre et l'espoir de renaître.


Picture


Au fond, on aperçoit un petit chemin qui conduit vers l'intérieur du bois. Il est bordé de plantes sauvages aux couleurs gris-mauves.
En dehors du vert qui domine ce tableau, il y a une forte présence de marron orangé, représenté par le saule, et pour Ophélie, dans sa robe, son visage et ses mains.
Cette couleur illumine le tableau en quelque sorte, car Millais joue sur la complémentarité des couleurs chaudes et froides.
les fleurs sont représentées de diverses couleurs allant du rouge au bleu, passant par le violet, le rose et le jaune.
Le fond noir de l'eau entourant Ophélie fait davantage encore ressortir la luminosité du personnage.

Picture


Ce tableau est remarquable par la richesse du décor naturel qui entoure Ophélie.
Chaque élément est représenté minutieusement dans le moindre détail. Le paysage ressemble à une photographie. Le cadre doit réellement exister.
Le surnaturel provient de la représentation d'Ophélie allongée sur l'eau et de la vision d'une noyade paisible.
La jeune fille semble presque heureuse et son visage est serein. ces mains ouvertes vers le ciel expriment presque le consentement de son sort.
L'aspect mystérieux est donné par l'eau.
La rivière est étrangement calme et porte la jeune fille sans l'engloutir.
La robe richement décorée, ses longs cheveux flottante autour de son visage évoquent une princesse endormie.
La nature l'enveloppe comme dans un cercueil de verre où elle est endormie attendant qu'un prince, peut-être Hamlet, vienne la réveiller.
Cette oeuvre est agréable à contempler pour la précision et l'aspect véridique du décor.
Néanmoins le côté surnaturel, la dualité entre la vie et la mort laisse planer un mystère qui peut mettre mal à l'aise.
Picture
La scène de la noyade d'Ophélie a inspiré de nombreux artistes tels Millais, Delacroix, Delaroche, Préault, Leighton, Draper, Boutitonne.
Les Anglais ont une prédilection certaine pour la nature et les beaux jardins.
Ceux-ci servent de décor aux aventures retracées dans les livres, les films et ont inspiré largement les artistes qui ont aimé représenter les splendides décors et la beauté luxuriante de ces jardins anglais.


Picture


Quelques Ophélies

Click here to edit.

Picture
Click here to edit.

Click here to edit.

Picture
Click here to edit.



The Lady of Shalott
de John William Waterhouse
The Lady of Shalott (La Dame de Shalott) est un poème romantique du poète anglais Alfred Tennyson (1809–1892). Comme d'autres poèmes anciens— Sir Lancelot, et Reine Guenièvre et Galahad— le poème retrace une légende arthurienne librement inspirée de sources médiévales et reprend certains thèmes qui se réaliseront de manière plus complète dans Idylls of the King où le conte d'Élaine est raconté.

Picture


John William Waterhouse (6 avril 1849 - 10 février 1917) est un peintre britannique néoclassique et préraphaëlite, célèbre pour ses tableaux de femmes inspirés de la mythologie et de la littérature.

Picture

Click here to edit.

Picture
Click here to edit.

Click here to edit.

Picture
Click here to edit.

Click here to edit.

Picture
Click here to edit.

Click here to edit.

Picture
Click here to edit.

Click here to edit.

Picture
Click here to edit.




Picture
Click here to edit.



Picture
Click here to edit.

Click here to edit.
Picture




Edward Burns Jones

Sir Edward Burne-Jones (28 août 1833 à Birmingham - 17 juin 1898 à Londres), 1er baronnet, est un peintre britannique préraphaëlite.

Click here to edit.

Picture
Click here to edit.

Click here to edit.

Picture
Click here to edit.

Click here to edit.

Picture
Click here to edit.

Picture


©2013-2018 Mac De La Rochelambert
Propulsé par Créez votre propre site Web à l'aide de modèles personnalisables.