Marie-Anne d’Autriche
Née en 1634 à Vienne, elle est la fille aînée de l’empereur Ferdinand III et de Marie-Anne d’Autriche, infante d’Espagne. Elle était également la sœur de l’empereur Léopold Ier du Saint-Empire dont elle devint la belle-mère.
Enfant, elle était promise à son cousin l’infant Baltasar Carlos d’Espagne, prince des Asturies, fils de Philippe IV et d’Elisabeth de France.
Mais la mort de l’infant en 1646 et les intérêts de l’Empire la conduisirent à épouser son oncle Philippe devenu veuf. Le mariage avec ce dernier, de trente ans son aîné, fut célébré alors qu’elle était âgée de seulement quatorze ans. Elle donna cinq enfants au roi parmi lesquels Marguerite-Thérèse qui épousera en 1685 son frère Léopold Ier. Un autre de ses enfants Charles II, de faible constitution a cependant survécu et a conservé le titre de roi d’Espagne et fut le dernier des Habsbourg de la péninsule ibérique.
A la mort de Philippe, Marie-Anne d’Autriche exerce la Régence pour son fils âgé de quatre ans et devient la principale animatrice de la politique espagnole de cette période.
Peu préparée à jouer ce rôle, elle s’appuie sur son ancien précepteur le père Johan Eberhard Nithard qui l’a accompagnée en Espagne. Mais ce dernier, issu d’une famille protestante est très impopulaire. On lui reproche ses origines allemandes. Devant l’insurrection conduite par Juan José d’Autriche, fils que Philippe IV a eu avec une comédienne, elle doit se séparer de son conseiller. Don Juan José l’obligera aussi à se séparer d’un autre ministre dont le principal défaut était d’être un roturier anobli et réussira finalement à se faire nommer lui-même premier ministre. Sa mort en 1679 permit à la reine de reprendre les rênes du pouvoir.
Peu après la mort de Philippe IV, Louis XIV le roi de France, prétextant le non-paiement de la dot de son épouse Marie-Thérèse, fille aînée de Philippe, déclencha la guerre de dévolution qui affaiblit l’Espagne. Par le traité d’Aix-la-Chapelle, elle a dû céder à la France quelques territoires, mais a récupéré la Franche Comté.
Pour protéger sa frontière occidentale, la régente dût signer le traité de Lisbonne reconnaissant l’indépendance du Portugal.
La reine Marie-Anne s’allia aux princes européens contre la France et s’engagea en 1674 dans la guerre de Hollande à l’issue de laquelle elle perdit la Franche Comté et des territoires belges.
Elle ne parvint pas à empêcher le mariage de son fils Henri II avec une nièce de Louis XIV Marie-Louise d’Orléans. Cette dernière mourut à vingt sept ans et le bruit courut qu’elle avait été empoisonnée sur ordre de la reine-mère.
Charles II épousa Marie-Anne de Neubourg en secondes noces. Ce dernier n’ayant pas d’héritier, Marie-Anne d’Autriche lui fit désigner, peu avant de mourir, son arrière petit-fils le prince Joseph-Ferdinand de Bavière né en 1692.
La reine mourut en 1696 et fut inhumée au palais de l’Escurial avec les autres membres de sa dynastie. Le prince bavarois mourut deux ans plus tard et on reparla d’empoisonnement.
La France et l’Autriche continuaient de rivaliser pour le fabuleux héritage espagnol.
Née en 1634 à Vienne, elle est la fille aînée de l’empereur Ferdinand III et de Marie-Anne d’Autriche, infante d’Espagne. Elle était également la sœur de l’empereur Léopold Ier du Saint-Empire dont elle devint la belle-mère.
Enfant, elle était promise à son cousin l’infant Baltasar Carlos d’Espagne, prince des Asturies, fils de Philippe IV et d’Elisabeth de France.
Mais la mort de l’infant en 1646 et les intérêts de l’Empire la conduisirent à épouser son oncle Philippe devenu veuf. Le mariage avec ce dernier, de trente ans son aîné, fut célébré alors qu’elle était âgée de seulement quatorze ans. Elle donna cinq enfants au roi parmi lesquels Marguerite-Thérèse qui épousera en 1685 son frère Léopold Ier. Un autre de ses enfants Charles II, de faible constitution a cependant survécu et a conservé le titre de roi d’Espagne et fut le dernier des Habsbourg de la péninsule ibérique.
A la mort de Philippe, Marie-Anne d’Autriche exerce la Régence pour son fils âgé de quatre ans et devient la principale animatrice de la politique espagnole de cette période.
Peu préparée à jouer ce rôle, elle s’appuie sur son ancien précepteur le père Johan Eberhard Nithard qui l’a accompagnée en Espagne. Mais ce dernier, issu d’une famille protestante est très impopulaire. On lui reproche ses origines allemandes. Devant l’insurrection conduite par Juan José d’Autriche, fils que Philippe IV a eu avec une comédienne, elle doit se séparer de son conseiller. Don Juan José l’obligera aussi à se séparer d’un autre ministre dont le principal défaut était d’être un roturier anobli et réussira finalement à se faire nommer lui-même premier ministre. Sa mort en 1679 permit à la reine de reprendre les rênes du pouvoir.
Peu après la mort de Philippe IV, Louis XIV le roi de France, prétextant le non-paiement de la dot de son épouse Marie-Thérèse, fille aînée de Philippe, déclencha la guerre de dévolution qui affaiblit l’Espagne. Par le traité d’Aix-la-Chapelle, elle a dû céder à la France quelques territoires, mais a récupéré la Franche Comté.
Pour protéger sa frontière occidentale, la régente dût signer le traité de Lisbonne reconnaissant l’indépendance du Portugal.
La reine Marie-Anne s’allia aux princes européens contre la France et s’engagea en 1674 dans la guerre de Hollande à l’issue de laquelle elle perdit la Franche Comté et des territoires belges.
Elle ne parvint pas à empêcher le mariage de son fils Henri II avec une nièce de Louis XIV Marie-Louise d’Orléans. Cette dernière mourut à vingt sept ans et le bruit courut qu’elle avait été empoisonnée sur ordre de la reine-mère.
Charles II épousa Marie-Anne de Neubourg en secondes noces. Ce dernier n’ayant pas d’héritier, Marie-Anne d’Autriche lui fit désigner, peu avant de mourir, son arrière petit-fils le prince Joseph-Ferdinand de Bavière né en 1692.
La reine mourut en 1696 et fut inhumée au palais de l’Escurial avec les autres membres de sa dynastie. Le prince bavarois mourut deux ans plus tard et on reparla d’empoisonnement.
La France et l’Autriche continuaient de rivaliser pour le fabuleux héritage espagnol.